Postface de Marie-Thérèse Eychart. Ce n’était qu’un passage de ligne relate l’arrestation d’Aragon et Elsa en 1942, au moment où, conduits par leur passeur, Georges Dudach, ils franchissaient la ligne de démarcation pour se rendre à un rendez-vous clandestin à Paris. Ce texte est complété par un autre récit des aventures clandestines du couple Aragon-Triolet : Les souliers grillés. Ces deux récits étaient introuvables depuis 1950, si ce n’est chez les libraires spécialisés.
Titre : Ce n'était qu'un passage de ligne
Auteur : Elsa Triolet
60 pages
10,8cm x 17,9cm x 2,4cm
ISBN 2841093808
Elsa Triolet, née Elsa Kagan, est une écrivaine et résistante française d'origine russe née le 11 septembre 1896 à Moscou, décédée le 16 juin 1970 à Saint-Arnoult-en-Yvelines.
De son vrai nom Elsa Kagan (puis Triolet de son premier mari qu'elle gardera toute sa vie), elle est fille de Elena Youlevna Berman (musicienne) et de l'avocat juif Youri Alexandrovitch Kagan. Elle a pour sœur Lili Brik, dont elle est très jalouse mais qu'elle admire en même temps. Lili rejoindra en 1905 la révolution russe. Elle est l’amie d'enfance du linguiste Roman Jakobson, apprend le français très tôt et se lie en 1913 avec le poète futuriste Vladimir Maïakovski, qui deviendra ensuite le compagnon de sa sœur, Lili Brik. En 1918, elle quitte la Russie et en 1919, elle épouse André Triolet, un officier français, à Paris avec qui elle part pour Tahiti pendant un an. C'est là qu'elle écrira ses premières oeuvres. D'années en années, elle subira une dépression liée au climat. Elle quitte son mari en 1921, c'est dans cette période qu'elle connaîtra un temps d'errance en allant à Paris, Berlin mais aussi Moscou et vivra ensuite à Londres et à Berlin. Elle écrit plusieurs romans en russe, À Tahiti (publié en 1925 et inspiré de son séjour à Tahiti en 1919), Fraise-des-Bois (1926), Camouflage (1928).
Installée à Montparnasse en 1924, elle fréquente des écrivains surréalistes et des artistes comme Fernand Léger et Marcel Duchamp.
Elle rencontre Louis Aragon en 1928 à Paris, au café La Coupole, fréquenté par beaucoup d'artistes. Elle devient sa muse. Dans les années trente, elle dessine des colliers pour la Haute couture et écrit des reportages pour des journaux russes ; elle traduit également des auteurs russes et français. Elle commence à écrire un premier roman en français, Bonsoir, Thérèse, en 1938.
Poids | 0,40 kg |
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