A Moscou on rit jusqu'aux larmes. Paris, Editions La Table Ronde, 1970. In-8, 263 pages. broché couverture souple
Des nouveaux sigles : URSS (CCCP) se traduisit d’abord par Sovietskaya Seliodka stoït Rouble : Le hareng soviétique coûte un rouble, avant de devenir Smert Stalina Spassiot Rossiu : La mort de Staline sauvera la Russie.
Des mensonges de la propagande : Il y avait 2 quotidiens en URSS la Pravda (La Vérité) et les Izvestia (Les Nouvelles). On disait « Hélas il n’y a pas de Vérité dans les Izvestia et pas de Nouvelles dans la Pravda ».
Des pères fondateurs du communisme : Marx revient sur terre et va à Moscou. Il demande à parler à la radio. Les dirigeants, gênés, acceptent. Il prend le micro et dit « Prolétaires de tous les pays, pardonnez-moi ». Et aussi le célèbre « Qu’est-ce que le capitalisme ? - C’est l’exploitation de l’homme par l’homme. - Et le communisme ? - C’est le contraire »
De la pénurie et des fausses statistiques : De quelle nationalité étaient Adam et Ève ? -Soviétique - Et pourquoi ? - Parce qu’ils vivaient nus, qu’ils se croyaient au paradis et n’avaient qu’une pomme pour deux à se partager.
Des dirigeants : Sur Khrouchtchev, célèbre pour ses échecs agricoles : « Aucun agronome ne vient à la cheville de Krouchtchev. Il sème du maïs dans le Kazakhstan et récolte du blé au Canada ». Sur Brejnev, particulièrement haï : « Tu connais cette histoire sur la maladie de Brejnev ? - Non - Moi non plus, mais avoue que ça commence bien » ; ou encore sur un Kossyguine tout à fait sans relief : « Une auto vide arrive au Kremlin. Kossyguine en descend »
Des élections : « Hier soir, annonce la radio, un cambriolage a été commis au Ministère de l’Intérieur. Une bande d’infâmes réactionnaires a dérobé les résultats des élections. En raison de ce sabotage, les élections ne pourront avoir lieu samedi prochain comme prévu. »
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