Gombrowicz Witold : JOURNAL. Tome 1-2, 1953-1958 / 1953-1969

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Titre : JOURNAL. Tome 1, 1953-1958, Tome 2, 1953-1969
Auteur : Witold Gombrowicz
Editeur : GALLIMARD
Isbn : 2-07-038930-8 / Ean 13 : 9782070389308
Collection : FOLIO
Poche / 690 pages + 612 pages
10,4cm x 17,4cm x 2,5cm

Issu d'une famille de la noblesse terrienne de la région de Varsovie, né en 1904, Witold Gombrowicz a étudié le droit à l'Université de Varsovie et la philosophie et l'économie à l'Institut des Hautes Études de Paris. Arrivé en Argentine pour un court séjour en 1939, il finit par y rester 25 ans suite à l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie. Pendant ses nombreuses années au milieu du peuple argentin ainsi que de l'intelligentsia de l'émigration polonaise, il écrira des Mémoires du temps de l'Immaturité en 1933, puis Ferdyduke en 1937, l'imposant comme l'enfant terrible de la littérature moderne polonaise. Il raconte sa vie en Argentine dans son Journal, publié à Paris dans la revue polonaise Kultura ; on en trouve également des échos romancés dans son Trans-Atlantique. L'œuvre de Gombrowicz, interdite en Pologne par les nazis puis par les communistes, tomba dans un relatif oubli jusqu'en 1957 où la censure fut levée provisoirement. À son retour en Europe en 1963, son œuvre renoue avec le succès en France et en Allemagne. En 1967, Cosmos reçoit le Prix International de littérature. Gombrowicz est décédé à Vence en 1969 d'une crise cardiaque. Il est aujourd'hui reconnu comme l'un des plus grands auteurs du XXe siècle et a influencé de nombreux écrivains, tels que Milan Kundera.

C'est en lisant le Journal de Gide, en 1952, que Gombrowicz eut l'idée d'écrire son propre journal. Il était à la recherche d'un nouveau moyen d'expression qui l'aiderait à sortir de son isolement et à dissiper les malentendus provoqués par la publication récente de son livre sacrilège Trans-Atlantique. Le 6 août 1952, Gombrowicz écrivit au directeur de Kultura : " Je dois devenir mon propre commentateur, mieux encore mon propre metteur en scène. Je dois forger un Gombrowicz penseur, un Gombrowicz génie, un Gombrowicz démonologue de la culture et encore beaucoup d'autres Gombrowicz indispensables .
" Le Journal est la réalisation de cette folle ambition. Commencé à Buenos Aires en 1953 et achevé à Vence en 1969, ce Journal est le fruit de la collaboration de Witold Gombrowicz à Kultura, revue mensuelle de l'émigration polonaise, publiée à Paris par Jerzy Giedroyc.

Le Journal de Gombrowicz a été publié pour la première fois en Pologne en 1986 dans son Œuvre complète.
Interdit pendant le régime communiste, il avait toutefois pénétré en Pologne sous le manteau, apportant à ses lecteurs l'oxygène e la liberté. Le Journal est l'œuvre de Gombrowicz la plus personnelle, la plus polonaise mais aussi la plus universelle. La défense de son moi n'est autre que la défense de l'individu à une époque où l'on niait son existence. Démystificateur mais humaniste, iconoclaste mais moraliste, Gombrowicz a posé sur le monde un regard neuf : la peinture, la musique, la littérature, la philosophie, le communisme, le catholicisme, la jeunesse, les femmes, les Juifs, les Argentins, la douleur, l'agonie, la mort.
On y trouve aussi des récits de voyage, des textes lyriques ou humoristiques. D'une richesse incomparable -autobiographie en mouvement, essai et œuvre d'art -, le Journal de Gombrowicz occupe une place unique dans la littérature contemporaine.

BIOGRAPHIE de Witold Gombrowicz

Witold Gombrowicz est né en 1904 dans une famille de la noblesse terrienne, au sud de Varsovie. Après des études au lycée catholique de Varsovie, il fait des études de droit et obtient sa licence en 1926. En 1928, il séjourne un an en France, puis retourne en Pologne où il fréquente les cafés littéraires. Mémoires du temps de l'immaturité paraît en 1933 ( ce recueil de contes reparaîtra, augmenté, en 1957 sous un autre titre : Bakakaï). Les publications se succèdent : Ferdydurke en 1937, une pièce de théâtre, Yvonne, Princesse de Bourgogne, en 1938, un roman, les Envoûtés, qui paraît en feuilleton en 1939. Surpris par la guerre alors qu'il se trouve en Argentine, il décide d'y rester. En 1947, il entreprend avec des amis la traduction espagnole de Ferdydurke et entre comme employé au Banco Polaco (il y restera huit ans). A partir de 1951, il collabore à la revue polonaise Kultura à Paris. Il fait paraître TransAtlantique en polonais ainsi que quelques extraits traduits en français. Il décide en 1955 de vivre de ses droits d'auteur et de divers petits revenus. Entre 1959 et 1961, il écrit des textes pour Radio Free Europe, qui seront publiés après sa mort sous le titre Souvenirs de Pologne et Pérégrinations argentines. En 1957, certaines de ses œuvres sont publiées pour la première fois depuis la guerre en Pologne avant d'être rapidement interdites. Elles le resteront jusqu'en 1986. En 1958, Ferdydurke paraît en France, en 1960, la Pornographie, suivi, en 1964, du premier volume du Journal. Le 8 avril 1963, il quitte l'Argentine pour Berlin où il séjourne comme invité de la Fondation Ford et du Sénat. A Paris, on joue pour la première fois en Europe une de ses pièces, le Mariage. En 1964, il s'installe à Vence, dans les Alpes-Maritime. Durant ses dernières années, il publie Cosmos, qui obtient le Prix International des Editeurs (1967), une nouvelle partie de son Journal (1966) et Opérette (1967). Les Entretiens avec Dominique de Roux paraissent en 1969. Il meurt quelques mois plus tard, à Vence, le 24 juillet 1969.

Informations complémentaires

Poids 0,53 kg