GARY Romain : Pour Sganarelle

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De décembre 1964 à juin 1965, du Pérou aux Cyclades en passant par Tahiti et la Californie, j'ai vécu une aventure dont je rapporte ici les péripéties intérieures. Valet du roman, je suis un Sganarelle aux gages du chef-d'œuvre, gages que je ne toucherai probablement jamais. Mon souci dominant ayant été la poursuite d'un personnage et d'un roman, je ne pouvais me dispenser de m'empoigner avec quelques " théories " littéraires et philosophiques que les hommes de ma génération ont vu pousser en bordure du chemin. En relisant l'ouvrage, je suis surpris et peiné par le caractère modéré et courtois du ton. Je regrette de ne pas avoir su parler de quelques outrecuidantes escroqueries, fumisteries et fourberies intellectuelles de notre époque avec un peu moins de retenue. Pour Sganarelle peut donc être considéré comme une préface à un roman en cours d'élaboration : Frère Océan.

Biographie
Romain Gary, de son vrai nom Roman Kacew, était un romancier français d'origine russe, né le 8 mai 1914 à Vilnius (Lituanie), mort le 2 décembre 1980 à Paris.
Il arrive en France, à Nice, à l’âge de 13 ans. Après avoir fait son droit à Paris, il s’engage dans l’aviation et rejoint la " France libre " en 1940 où il sert dans les Forces Aériennes Françaises Libres. Il termine la guerre comme compagnon de la Libération et commandeur de la Légion d’honneur. Après la fin des hostilités, il entame une carrière de diplomate au service de la France. À ce titre, il séjourne longuement à Los Angeles (Californie), dans les années 1950, en qualité de Consul général de France.
Il fut l'époux de l'écrivain Lesley Blanch et de l'actrice américaine Jean Seberg, dont il divorça. Un peu plus d'un an après le suicide de celle-ci (septembre 1979, par ingestion de barbituriques) profondément affecté par la décrépitude liée à son propre vieillissement, il se donna lui-même la mort, en se tirant une balle dans la bouche.
Après sa disparition, on apprit que, sous le pseudonyme d'Émile Ajar, il était également l'auteur de quatre romans dont la paternité avait été attribuée à son parent Paul Pavlovitch, lequel avait assuré le rôle d'Ajar auprès de la presse et de l'opinion publique. Ajoutons qu'Ajar et Gary ne furent pas ses seuls pseudonymes puisqu'il a aussi commis un polar politique sous le nom de Shatan Bogat les Têtes de Stéphanie, et une allégorie satirique signé Fosco Sinibaldi (les lettres s, i et n masquant les g, a et r de Gar-ibaldi) L'Homme à la colombe.
Romain Gary est ainsi le seul écrivain à avoir jamais été, par volonté de mystification ambiguë (Gary et Ajar signifient respectivement "brûle !" et "la braise" en russe ; des phrases de l'un sont dans l'autre), récompensé deux fois par le Prix Goncourt, la première fois sous son pseudonyme courant, pour les Racines du ciel, en 1956 et la seconde fois sous le pseudonyme d'Émile Ajar, pour La vie devant soi, en 1975. Méprisé par la critique de son vivant, considéré comme auteur réactionnaire parce que diplomate Gaulliste, l'épisode Ajar fut le pied de nez au Tout-Paris littéraire d'un authentique génie de la langue qu'on ne cesse de redécouvrir aujourd'hui.
Plusieurs de ses livres ont été adaptés au cinéma, notamment Clair de femme (1979) par Costa-Gavras, avec Yves Montand et Romy Schneider dans les rôles principaux, et La vie devant soi (1977) par Moshé Mizrahi, qui remporta l'Oscar du meilleur film étranger, et dans le rôle de Madame Rosa, Simone Signoret remporta le César de la meilleure actrice.
Romain Gary a également réalisé deux films, pour lesquels il tint en même temps le rôle de réalisateur et celui de scénariste. Cette partie de son œuvre n'a guère connu de succès.
Romain Gary a donné son nom à une promotion de l'École nationale d'administration (2003-2005).

Pour Sganarelle
Auteur : Romain Gary
Editeur : GALLIMARD
Isbn :2-07-030260-1

Collection : FOLIO
Caractéristiques : Poche / 550 pages
Dimensions : 11,1cm x 18,4cm x 1,9cm.

Informations complémentaires

Poids 0,36 kg