" C'était plein de monde dans la rue, un quadrille qui se déroulait entre le Dôme, la Rotonde, la Coupole... - Qu'est-ce que vous avez à me dire, Elisabeth ? Elisabeth marchait un peu derrière lui, il faisait de si grands pas. Comme elle ne répondait pas, il s'arrêta : - Alors ? - Je vous aime, dit-elle le plus naturellement du monde... Ils marchèrent vers la gare Montparnasse. "
Titre : Le Cheval blanc
Auteur : Elsa Triolet
Editeur : GALLIMARD
Isbn : 2-07-036048-2 / Ean 13 : 9782070360482
Collection : FOLIO
Poche / 537 pages
10,8cm x 17,9cm x 2,4cm
Elsa Triolet, née Elsa Kagan, est une écrivaine et résistante française d'origine russe née le 11 septembre 1896 à Moscou, décédée le 16 juin 1970 à Saint-Arnoult-en-Yvelines.
De son vrai nom Elsa Kagan (puis Triolet de son premier mari qu'elle gardera toute sa vie), elle est fille de Elena Youlevna Berman (musicienne) et de l'avocat juif Youri Alexandrovitch Kagan. Elle a pour sœur Lili Brik, dont elle est très jalouse mais qu'elle admire en même temps. Lili rejoindra en 1905 la révolution russe. Elle est l’amie d'enfance du linguiste Roman Jakobson, apprend le français très tôt et se lie en 1913 avec le poète futuriste Vladimir Maïakovski, qui deviendra ensuite le compagnon de sa sœur, Lili Brik. En 1918, elle quitte la Russie et en 1919, elle épouse André Triolet, un officier français, à Paris avec qui elle part pour Tahiti pendant un an. C'est là qu'elle écrira ses premières oeuvres. D'années en années, elle subira une dépression liée au climat. Elle quitte son mari en 1921, c'est dans cette période qu'elle connaîtra un temps d'errance en allant à Paris, Berlin mais aussi Moscou et vivra ensuite à Londres et à Berlin. Elle écrit plusieurs romans en russe, À Tahiti (publié en 1925 et inspiré de son séjour à Tahiti en 1919), Fraise-des-Bois (1926), Camouflage (1928).
Installée à Montparnasse en 1924, elle fréquente des écrivains surréalistes et des artistes comme Fernand Léger et Marcel Duchamp.
Elle rencontre Louis Aragon en 1928 à Paris, au café La Coupole, fréquenté par beaucoup d'artistes. Elle devient sa muse. Dans les années trente, elle dessine des colliers pour la Haute couture et écrit des reportages pour des journaux russes ; elle traduit également des auteurs russes et français. Elle commence à écrire un premier roman en français, Bonsoir, Thérèse, en 1938.
Poids | 0,40 kg |
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