Suliny : Le piéton de stalingrad

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Le piéton de Stalingrad écrit par François Suliny

édition Marabout, Grand document,
376p / in-8° (11,5 x 18) / 230 gr
Cahier photo 16 pages

ISBN : 2213611807 - EAN : 9782213611808

Perpétuant la fameuse image du prince russe devenu chauffeur de taxi en France, François Suliny écume les rues de Paris au volant de sa voiture de la Compagnie G7. En transformant un peu le personnage traditionnel, toutefois, car c’est des batailles de Rostov, de Stalingrad et de Koursk qu’il est rescapé, c’est en uniforme de l’Armée Rouge qu’il s’est enfui de Russie soviétique. Alors qu’il s’appelait encore Ephraïm Szuliwniuk, il a assisté au début de la guerre au massacre de toute sa famille. Puis, sous prétexte qu’il avait fait une année d’études de médecine, il s’est, vu bombarder capitaine-médecin de l’Armée Rouge. Pendant plus de deux ans il est parvenu à faire face à toutes les situations embarrassantes qui se présentaient à lui, en palliant son ignorance de la médecine par un solide bon sens et beaucoup d’humanité. li raconte aujourd’hui ses extraordinaires souvenirs.

« Un chauffeur de taxi russe à Paris est encore une chose courante. Un chauffeur de taxi russe à Paris, ayant participé à la bataille de Stalingrad en 1942, à celle de Koursk en juillet 1943 et à beaucoup d’autres, du côté russe bien sûr, c’est beaucoup plus rare. Sans prétention ni imposture de ma part, devenir capitaine-médecin du jour au lendemain pendant que la bataille de Staling rad était à son apogée, sans avoir jamais dépassé le cap de la première année de médecine, est un exploit. Exercer pendant plus de deux ans le métier d’Esculape sans aucun titre justificatif, sous l’oeil vigilant du N.K.V.D., sans jamais tuer un blessé ou un malade parmi ceux qui m’avaient été confiés, en est un autre.
Ne pas demander la permission à Staline, ne pas lui dire au revoir et « filer à l’anglaise » loin du « pouvoir soviétique », surtout lorsqu’on porte l’uniforme de capitaine-médecin de l’Armée Rouge, est une performance rare.
Malgré mes deux blessures légères (une à Dniepropetrovsk, l’autre à Stalingrad), une commotion qui m’a rendu sourd et muet pendant 25 jours, malgré mes cheveux devenus tout blancs en deux heures, malgré un remerciement personnel de Staline pour faits de guerre, je me considère comme un planqué de la guerre. »
François Suliny

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Poids 0,35 kg