Dès 9 ans.
Nicolas 1er l'autocrate
Paul 1er règne entre 1796 et 1801, il meurt dans un coup d'Etat. Son fils Alexandre 1er, en dépit d'une alliance signée avec la France en 1807, combat Napoléon qu'il met en en déroute lors de la terrible campagne de Russie en 1812, les troupes russes allant jusqu'à occuper Paris. Le vainqueur de Napoléon est relativement favorable à la mise en place d'un régime constitutionnel mais aucun des projets qu'on lui soumet n'aboutit. A sa mort en décembre 1825, son fils Nicolas 1er lui succède et doit faire face à un coup d'Etat organisé par de jeunes officiers de la garde impériale. Réformistes, les Décabristes sont favorables à l'accession au trône de Constantin, autre fils d'Alexandre 1er plus progressiste que le successeur désigné connu pour son conservatisme. Ils échouent et sont condamnés à de lourdes peines (bagne, exil et 5 condamnations à mort).
Alexandre II, le tsar réformiste
Le tsar Alexandre II succède à son père en 1855 et s'engage dans une ambitieuse politique de réformes qui débouche en 1861 sur l'abolition du servage. Sans aller jusqu'à introduire le parlementarisme ou tenir compte des revendications nationalistes, le tsar développe les libertés locales en créant en 1864 les zemstvo, assemblées de province élues au suffrage indirect qui reçoivent d'importants pouvoirs locaux (instruction, aménagement du territoire, budget). La même année, la réorganisation de l'institution judiciaire lui donne une relative indépendance. L'enseignement est enfin ouvert à toutes les catégories sociales et la censure est allégée dans la presse et l'édition. La conquête de l'Asie centrale se poursuit la prise de Samarcande en 1858, celle de Tachkent en 1865. Les réformes constitutionnelles sont à peine en train d'émerger quand le tsar est assassiné par des révolutionnaires en mars 1881. Plus aucune réforme ne seront tentées jusqu'à la révolution de 1905.
La fin du tsarisme
A la veille de la Première Guerre Mondiale, le pays connaît de gigantesques grèves. En 1917, l'immobilisme du régime et les lourdes pertes de la guerre conduisent à la révolution de Février, le tsar abdique le 15 mars (calendrier occidental) en faveur de son frère le grand-duc Michel. La république libérale tombe le 25 octobre 1917 avec la prise de pouvoir des bolcheviques. Alors que l'issu de la Guerre Civile est incertaine, Nicolas II est assassiné avec sa famille le 17 juillet 1918 à Ekaterinbourg, sur ordre du soviet local (et sans doute de Lénine lui-même).
Dossier spécial
Editeur : Nathan
Poche / 65 pages.
Poids | 0,40 kg |
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